La 1000ème photo, ou la perte du sens

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La 1000ème photo, ou la perte du sens

Nymphea's Factory - 1000 Mercis

Mardi 31 mai, 4h46 du matin assise en tailleur, masque de sommeil  sur le front, je me réveille dans un cri. J’ai froid, j’ai mal, j’ai peur.

Ma poitrine se soulève, fortement, rapidement, souffle saccadé dans la nuit.
Le jour va bientôt poindre, derrière cet immense manteau nuageux. Le soleil lui est en congé. La pluie est incessante depuis des jours, et les gouttes ruissellent sans interruption sur mes vitres. Et ce bruit de fond, comme une rengaine lancinante, tu es si peu de chose face à la nature.

Ce moment si particulier de l’aube, entre la nuit et le jour, où l’esprit vagabonde dans une clarté sans ombre.

Je vous ai abandonnés… ça me fait mal de l’avouer mais je vous ai abandonnés… c’était comme un cri sourd à mon réveil.

Peut-être vous ai-je même trahis aussi.

L’orage gronde si fort, qu’il me gronde peut-être aussi.

Enfant je pensais que le climat extérieur venait de ce que je ressentais à l’intérieur, Cette poésie que ma mère m’avait lue un soir d’orage a longtemps fait écho en moi, « il pleut sur mon coeur comme il pleut sur la ville, quelle est cette langueur qui pénètre mon coeur… ».  Le vent était alors ma colère, la pluie le parangon de ma tristesse, le ciel bleu ma béate plénitude, les nuages les ombres de mes préoccupations, et évidemment le merveilleux soleil mon bonheur absolu.

Lorsque j’avais 4 ans et que la pluie tombait, je me sentais coupable, 98% du temps j’étais triste en concomitance… Il ne m’en fallu pas plus, pour qu’il m’apparaisse rapidement que c’était ma faute. Heureusement vers 5 ans un jour de bonheur total  (celui de mon anniversaire ah ah) il s’est mis à pleuvoir et j’ai compris que je n’étais pas toujours la cause de ce déversement d’arrosoirs sur nos têtes. Autant vous dire que j’étais soulagée bien que déçue d’avoir perdu mon super pouvoir, je ne serais donc jamais une fée.

Ce poids de la culpabilité du monde ne m’a pourtant jamais vraiment quittée, pour d’autres raisons aujourd’hui, mais j’ai du mal à m’en détacher. Une sorte d’empathie insondable, inexplicable, inextricable. 15 jours d’abandon, 15 jours de pluie… y’a des coïncidences qui troublent même lorsque l’on a grandi.

On somatise lorsqu’on refoule à ce que j’ai appris. Ca a été sans appel, impossible de vous écrire, impossible de vous poster des photos, impossible d’en faire, impossible de mettre des mots sur ces douloureux maux dont je souffrais. Une perte du sens. Mais j’y reviendrais. Moi toujours si prolixe en verbiage, en mots d’amour, ma source s’était tarie. Au bout de 15 jours une douleur de plus en plus forte s’abattait sur mes épaules, comme une pression qui me poussait inéluctablement vers le sol. Je me tassais petit à petit. Faut dire que porter un ciel de pluie, c’est lourd aussi. A tel point que je ne pouvais plus lever les bras sans grincer et gémir comme si j’affichais 75 ans de plus au compteur. Un détour chez l’ostéo dénoua tout ça, et me voilà, après 3 jours dans le gaz, de bon matin a écrire tout ça.

J’aime écrire. J’ai toujours aimé écrire. Poser les mots côte à côte sur le papier. Les faire vivre, les faire vibrer. Les voir danser. Les voir s’animer sous ma plume, et scander des histoires en faisant l’amour au papier de mes cahiers. J’aime écrire de la poésie, enfin j’aimais car je n’en ai plus le temps, plus la force aussi. C’est éreintant la poésie. Il faut réussir à se projeter dans une réalité ou seul l’inconscient prospère. Ceux qui nous suivent depuis longtemps savent que mes photos insta avait des légendes longues comme le bras, criblées de rimes, d’anaphores et d’allitérations, lourdes à souhait, qui n’étaient pas au gout de tout le monde, mais qui en faisaient sourire plus d’un.

Ecrire a longtemps été ma force, le verbe aussi, mais mon immense timidité m’empêchait de m’exprimer facilement en public. Je ne vais pas mentir ça a changé. Et même si encore parfois aujourd’hui la timidité l’emporte le jeu de rôle qu’est d’endosser la responsabilité d’une société, d’enfiler des costumes taillés trop grands pour soi, a fait de moi quelqu’un d’endurci, et je ne chuchote jamais plus mon avis (tout le monde pourra vous le confirmer j’ai un caractère bien trempé, je dis ce que je pense et c’est pas toujours du meilleur effet ah ah )

Ecrire était donc cette liberté d’être :  sur le papier, sur un clavier, je m’inventais, je vivais, je m’évadais, j’étais enfin celle que j’aurais voulu être. Instagram brimait mon expression, il me parut évidement qu’il me faudrait un blog, pour écrire, pour vous, pour moi, pour partager plus qu’une image, pour aller plus loin ensemble.

L’année dernière la lecture du livre de Joël Dicker : « La vérité sur l’affaire Harry Quebert » a eu un énorme retentissement en moi. Ce roman à suspens recèle en son sein une véritable analyse de la peur de la page blanche, de l’importance de l’écriture, de la force de la littérature cette transcendance que l’on ressent quand on lit ou lorsque l’on écrit. Les trois parties du livre ont agi comme une véritable catharsis sur mon coeur, « La maladie des écrivains », « la guérison des écrivains » et « le paradis des écrivains ». Je n’ai pas la prétention de devenir écrivain un jour mais il est vrai que j’ai toujours cru que le jour où j’aurais un blog ce serait pour écrire. Et finalement instagram a pris tellement de place, tellement vite, tellement fort les photos, etc… que la peur de la page blanche, du jugement de mon style d’écriture approximatif, de mes lourdeurs m’a terrifiée. C’est si personnel écrire. Et ça fait peur aussi (vous m’imaginez bien tremblante là devant mon ordi ? et bien vous avez raison hihi)

Les 15 derniers jours plus grand chose n’avait de sens pour moi. Alors j’ai lu. Je me suis enfermée dans des livres ce que j’ai toujours fait auparavant. J’ai lu ce que je n’avais pas pris le temps de faire depuis plus de 3 ans, alors que je dévorais avant 3 à 5 livres par semaine. Je lisais dans le métro, je lisais en marchant, je frôlais des poteaux parfois, ou des voitures souvent, mais je lisais, et c’était si vivifiant qu’aucun danger ne me glaçait le sang. J’ai lu et ça m’a fait un bien fou à tel point que j’ai enfin de nouveau perçu l’intérêt d’avoir un sac a main ne serait ce que pour me balader avec mon sésame de lettres en poche.

Je dirais plutôt que les 3 dernières semaines ont été fortes en émotion. Recevoir des analyses médicales inquiétantes, puis les oublier. En fait pire nier la vérité. Et là, voir passer presque de manière inaperçue sur internet qu’une jeune fille s’est donnée la mort en direct sur périscope. Ressentir une onde de choc tel un tsunami. Après cette nouvelle je suis restée scotchée pendant bien 2h le regard dans le vague. J’étais désemparée. Décontenancée. Se demander le sens de tout ça, se dire que quelque part je me sens terriblement coupable. On y revient à la quête du sens, le pourquoi de l’absence et le poids du monde.

Je vous l’accorde ça n’a pas vraiment de sens stricto sensu de me sentir coupable et pourtant c’est un sentiment profond qui m’accompagne depuis cette nouvelle. En effet le mal être d’une personne qui mène au suicide est malheureusement chose courante. Il a été divulgué qu’elle traversait un chagrin amoureux. Mais pourquoi dans notre société actuelle nous avons besoin de tout partager ? Pourquoi mettre fin à sa vie en direct face à des dizaines d’étrangers? Le scénario de ce drame, c’est quelque part des adieux sur la scène d’un théâtre. Une représentation. L’utile représentation. Même le plus douloureux drame devient un spectacle.

Alors voilà, voilà pourquoi je me sens coupable, je me sens coupable de faire partie de cette société de surconsommation de l’image, de cette petite vie parfaite qu’on égraine sur instagram, sur un blog, ou sur snapshat. De faire partie de tout ce groupe un peu médiatisé qui donne envie à des jeunes de devenir célèbre, d’être « connu » plutôt que « reconnu ». D’avoir un nom public plutôt que des références; être connu pour une vie et non reconnu pour ce qu’ils valent, ou ce qu’ils sont, ou leur travail. Mais la vie parfaite n’existe pas. Et parfois j’ai le sang glacé de recevoir des messages adorables d’abonnés qui me disent que notre vie semble parfaite, que j’ai trop de chance, que l’on fait rêver.

Je me sens coupable, car j’ai l’impression d’être une menteuse. De vous trahir. Et je me sens profondément coupable car je fais clairement partie de ce système de création de frustration. La télé réalité, les réseaux sociaux, les photos. On ne montre que le meilleur, tout doit être parfait tiré à 4 épingles. Tout n’est que mise en scène, et même les comptes plus lifestyle que le notre font des choix stratégiques de ce qu’ils diffusent ou non. Pour moi la télé réalité est déjà une dérive en soi (oui on arrive dans le vif du sujet, celui où je commence à m’énerver fortement sur mon clavier), mais que dire des réseaux sociaux qui sont finalement la télé réalité de tout un chacun?  Que dire de cet outil quotidien que l’on utilise depuis que nous sommes passés de l’autre coté du miroir. Celui ou nous ne sommes plus uniquement que des gérants d’une société mais aussi des influenceurs. Et c’est ce mot même qui me terrifie. l’INFLUENCE…

Instagram n’est plus l’image de la réalité que nous vivons, snapshat nous fait faire à tous des vlogs sans que nous ayons des chaines youtube et parfois sans même nous en rendre compte. Et périscope c’est carrément le bas fond. Montrer sa vie en direct à des illustres inconnus et se voir gratifier d’insultes, de menaces, de propos pervers… Et puis ces cas dans les écoles de prof à qui l’on jette des chaises, car sur périscope on a conseillé a un élève de le faire juste pour voir, comme ça, pour voir comment son prof réagirait. Une société de spectacle. Une société de médias. Une société où l’on ne vit plus pour nous mais pour ce que l’on montre de soi.

Pourquoi Pourquoi mais Pourquoi donc avons nous donc autant besoin de suivre des gens, de connaitre tout de leurs vies, de vouloir les imiter, les envier ?

Pourquoi d’autres ont ce besoin vital de partager, de donner, de diffuser ?

J’ai essayé pendant ce laps de temps de comprendre. Et je crois n’avoir toujours pas vraiment compris la finalité de tout ça. Je suis encore dans cette quête du sens. Mais ce qui est certain c’est que l’égo est au centre de tout ça. Celui que l’on se construit, celui qu’on met en scène, celui que l’on aime.

C’est peut être ça finalement, LE SENS c’est L’EGO.

Mais est ce que cette quête de l’EGO a un sens?

Je ne suis pas encore au bout de mon chemin d’introspection sur tout ça mais je sais de but en blanc que je ne serais jamais une bonne blogueuse. De celles qui ressentent ce besoin viscéral de partager sur la toile les plus belles choses de leurs vies. Qui peuvent se réveiller tôt juste pour déposer un billet pour des lecteurs, car elle en ont besoin c’est inhérent à leur vie. J’ai toujours éprouvé une admiration sans bornes pour certaines d’entre elles qui à mon sens sont animées par un sentiment profond de partage sans penser aux avantages du blogging, je trouve ça beau ce don de soi aussi. Elles portent de jolis prénoms, comme Margot, Natacha, Zoé, Angeline, ou encore Daphné. Un subtil mélange entre un journal intime, des chroniques à la Sex and the city et un magasine. Et puis il y a celles qui partagent de la création pure comme Lisa, Stéphanie ou bien encore Sabine. Moi j’aime vous écrire, mais je dois vous avouer un peu honteusement, que je suis toujours sur la réserve, j’ai du mal à venir ici, prendre la plume et tourner les pages du livre. Souvent je le fais parce que j’y suis obligée pour le travail. Pas par plaisir. En effet je ne suis pas convaincue que ma vie ait assez d’importance pour que je vous en parle. Voilà c’est dit. Et c’est assez terrifiant de l’écrire ici. Cela veut dire que comme beaucoup je ne pense pas ma vie assez bien, et c’est ça finalement qui n’est pas sain. Car je souffre aussi de cette image que me renvoie les réseaux sociaux. Clairement je ne pourrais jamais être youtubeuse et faire des vlogs notamment. Vous me voyez venir de loin, je le sais, mais vraiment pour moi les vlogs, surtout les daily vlog sont une aliénation de sa vie derrière une caméra et on est à la course à la journée parfaite pour avoir des choses à montrer à sa communauté. Pour être au top, pour faire rêver. Quel besoin ont les gens de savoir tout ce que vit une personne qu’ils apprécient. J’ai eu beau pouvoir étudier ce phénomène de près grâce / ou à cause de Marie, cela reste toujours pour moi un mystère. Enfin non pas vraiment un mystère car si j’avais pu plus jeune savoir que ce faisait Alizée après un concert, ou quelles étaient les glaces préférées des Spice girls j’aurais adoré. Pas un mystère mais du scepticisme plutôt. Je dois surement être une vielle conne un peu réac au fond. Pourtant je mentirais si je ne disais pas que plus jeune nous lisions des magasines pour savoir des choses perso sur les stars qu’on adorait … mais nous n’étions pas directement reliés à leur vie comme à une télévision ultra connectée, a un smartphone véritable prolongation de nos mains.

Et si tout ça c’était trop pour moi ? trop grand, trop fort ? et si ça faisait surtout peur ?

Comment admettre tout cet amour dont vous nous envahissez le coeur, sans nous connaitre? Comment comprendre tout ce soutien que vous nous offrez?

Alors voilà, un jour j’ai réalisé il y a 3 semaines que ma prochaine photo serait la 1000ème.

La 1000ème photo.

Déja, 1000 images égrenées, chaque jour, une par jour, une pour toi, une pour vous.

Une image vaut mieux que 10 000 mots. Il m’en reste encore 9000 photos à vous distiller alors. Des fleurs, de l’amour, du partage avec vous, ce qui nous fait vibrer chaque jour un peu plus et nous fait grandir en tant que personne. Et pourtant au début de cet article il y a 3 semaines j’étais à deux doigts d’être venue te dire que je m’en vais. Que le drame sur périscope et cette surmédiatision n’était vraiment pas faite pour moi.

Si tout simplement ça ne m’épanouissait pas d’être plus connue pour mon nom, que reconnue pour mon travail. Je veux être reconnue pour ce que je fais, et non pour qui je suis, ou je suis apparue et qui je fréquente. Bien que je suis qui je suis grâce à ce que je fais, ne jouez pas sur les mots je sais très bien que m’avez comprise.

Les analyses oubliées m’ont rappelée à l’ordre et c’est lors de cette petite hospitalisation d’urgence que j’ai notamment déserté les réseaux sociaux, fait le point sur cette quête du sens, et recommencé à lire. Et oui on n’entame pas des crises existentielles comme cela sans temps ah ah. Alors j’ai déserté les réseaux sociaux. J’ai cherché le sens de tout ça, de ma présence en son sein, de mon besoin d’y être ou non. J’ai recommencé à lire. J’ai transféré mon besoin avide de divertissement vers des lignes d’encre et de papier plutôt que sur un écran rétroéclairé.  Je n’avais plus vraiment envie de voir toutes les choses merveilleuses que mes copines blogueuses faisaient ou vivaient alors que j’étais dans un lit. Et finalement c’est pas très cool à dire mais ça ne m’a pas vraiment manqué, j’ai peut être un peu moins complexé en voyant leurs vies parfaites ah ah.  J’ai délaissé mon téléphone, et les gens nocifs pour moi qui n’attendaient de moi qu’un soutien sans faille sans jamais prendre de mes nouvelles. Je me suis pour la première fois depuis des années reconcentrée sur moi, pas toujours par choix, et j’ai surtout beaucoup dormi. Je vais vous dire, j’avais déjà fait un test de déconnexion pendant plus d’une semaine et je vous avais dis que je vous en parlerais. Je le ferais, je pensais le faire là mais j’ai déjà dis beaucoup de choses donc j’y reviendrais. Je n’ai jamais été aussi épanouie que depuis que je n’entendais plus la sonnerie de mon téléphone, les alertes de mails incessants, les notifications réseaux sociaux et les coups de téléphone intempestifs. Pour moi le souci de tout ça c’est aussi cette surconnexion permanente que nous avons avec nos téléphones, véritable élongation de nos bras. On ne s’appartient plus vraiment même avec ses proches, on doit être la, tout de suite partout tout le temps.

Mais il faut bien revenir à la réalité… et un jour passer ce cap de la 1000ème photo.

Mais il était impossible de faire cette 1000ème photo. Déjà parce qu’avec ma lubie des chiffres elle devait être parfaite, sans un truc de travers, sans reproche possible. Tranquillement la pression s’est installée, ça a duré une semaine, ou je passais mon temps à supprimer d’anciennes photos pour ne pas dépasser le chiffre. J’étais en bas d’une montagne infranchissable. En effet au début d’insta, le cap qui m’a toujours le plus impressionné a été les 1000. C’est si grand 1000. Puis vint l’hospitalisation, puis plus aucune envie de vous la diffuser, ni aucune envie de trouver une idée. Pas le temps, pas la force, et pas envie de vous mentir en criant Yollah tout va bien POUPOUPIDOU OUHHH alors que c’est probablement la fois où j’ai eu le plus peur médicalement parlant. Et si cette photo ne me faisait pas peur mais si elle me faisait plutôt du mal. Mal d’admettre que peut être que depuis 3 ans et demi on n’est pas toujours sincères dans ce que l’on montre ou ce que l’on dit. Et que c’est pas plaisant non plus de dire qu’on est malades ou que tout ne va pas bien. D’ailleurs je vais vous dire la vérité je n’ai pas réussi à la faire cette photo. C’est Paul qui l’a faite ; la pression était vraiment trop forte pour moi. Impossible de la dépasser.

Je vous ai dit que j’ai lu cette semaine et j’ai notamment lu une sorte d’annexe au livre de Joël Dicker, « Le Livre des Baltimore ». Le sujet ne s’y prêtait pas et pourtant si. C’est fou comme la littérature que l’on lit fait écho dans nos vies. Je vous laisse quelque citations choisies qui évidemment une fois encore ont construit ma réflexion.

 « Sycomorus se consolait en tournant les pages de son classeur et s’imaginait lui aussi, devenir un jour une grande vedette. Sa mère le coeur fendu, l’encourageait: 

– Regarde ton classeur, mon chéri, ça te fait du bien.

Sycomorus en admirait les pages plastifiées, les effleurant des mains.

– M’a, un jour je serai comme elle… disait-il.

– Elle est blonde et blanche, s’agaçait son père. Tu veux être une fille blanche?

– Non, P’a, je voudrais être célèbre.

– C’est bien le problème, tu ne peux pas être chanteur, tu veux être célèbre.

Sur ce point le père de Sycomorus n’avait pas tort. Il y a eu une époque où les vedettes de l’Amérique étaient des cosmonautes et des scientifiques. Aujourd’hui nos vedettes sont des gens qui ne font rien et passent leurs temps à se photographier eux mêmes ou leurs assiettes. « 

 

 » Un jour essayant de lui remonter le moral, je lui dis :

– Ce n’est que le début. Il faut que tu te battes pour tes rêves, Syc.

– C’est trop fatigant. Los Angeles déborde d’acteurs et de chanteurs qui veulent percer. J’ai l’impression que je n’y arriverai jamais.

– Trouve ce qui fait la différence en toi.

Il haussa les épaules.

– Au fond, tout ce que je veux, c’est être célèbre.

– Est-ce que tu veux être un chanteur, ou être célèbre ? demandais-je.

– Je veux être un chanteur célèbre.

– Mais si tu ne pouvais être qu’un seul des deux ?

– Alors je voudrais être connu.

– Pourquoi?

– C’est agréable d’être célèbre non?

– La célébrité n’est qu’un vêtement, Sycomorus. Un vêtement qui finit par être trop petit, trop usé, ou que tu te feras voler. Ce qui compte avant tout c’est ce que tu es quand t’es tout nu. « 

 

 

Et oui au fond le plus important de tout cela, c’est d’être quelqu’un de bien de faire les choses pour son prochain sans rien attendre en retour, juste pour se regarder dans la glace.

J’en aurais donc mis du temps à écrire cet article, plus de 3 semaines… il s’est transformé avec le temps passant d’une critique virulente de la société de consommation des médias et réseaux sociaux et ses dérives, à une psychanalyse nénupharienne. Les deux étaient surement liés tant l’écho de l’un sur l’autre m’a chamboulée. Je remercie tout ceux qui m’ont soutenue à la rédaction de celui-ci, et merci à vous de l’avoir de lu… malgré sa longueur. Merci d’avoir envie de nous connaitre toujours un peu plus, même si cela me parait toujours incongru, profondément merci.

Vous vous demanderez surement ce qui m’a poussée à finir par le publier.

C’est une rencontre sur un banc samedi dernier.

Elle s’appelle Marlène.

Cette jeune femme, qui nous suit depuis le début, elle qui ne fait pas partie du flot ininterrompu lié à notre médiatisation récente, mais des gens qui nous soutiennent pour nous. Je rêvais de la rencontrer depuis très longtemps, car tous ses commentaires instagram sont des vraies doses d’amour distillées. Je crois bien que parfois j’en étais un peu droguée et lors de ces disparitions des réseaux surement un peu en manque. Elle ne le sait pas mais elle m’a souvent donné envie de continuer ou d’avancer. Alors elle était assise là, entre moi et Aurély. Et je ne l’ai pas reconnue. Je n’ai compris que plus tard grâce à l’un de ses tweets que c’était elle. Je m’en suis tellement voulue de ne pas l’avoir reconnue, j’ai bien du m’excuser 100 fois. Le fait de la rencontrer même de loin m’a chamboulée, alors c’est vrai.  Il y a des gens pour qui ce que l’on distille sur instagram c’est important.  Ces petites doses d’amour quotidienne de soleil, même quand parfois il pleut dans nos coeurs, il y’a donc des gens pour qui c’est vraiment important. C’est pour moi l’unité réellement importante de ce mot qui peut prendre un sens si impersonnel « communauté », et c’est parce que cette unité est sensible, attentionnée, en fait humaine que j’avais à coeur de publier des photos Merci avec ces chiffres, pour vous remercier sincèrement tous et toutes. C’est le manque de temps qui a eu raison de cette habitude, mais je le pense toujours et cette rencontre m’a replongée dans ces années.

Une fois encore ça m’a chamboulée, j’ai même un peu chaviré. Alors il me faudra du temps, pour y retrouver du plaisir comme avant, je vais surement changer beaucoup de choses aussi. Mais je vais revenir. Je vous le promets.

Malgré tout Je vous aime les nénuflows.

Merci à mes copines blogueuses qui m’ont répondu gentiment à l’épineuse question et toi pourquoi tu blogues ? Merci a Paul de son soutien, aux amis qui ont été là même sans savoir, à ceux qui m’ont ouvert les yeux par leur absence lors de cette période de trouble, et surtout à toi Marlène sans qui je ne publierais pas ici.

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  • C’est long ma chère Amélia … Mais que c’est beau ! Que c’est vrai ! Que ça respire la vérité !

    J’espère très sincèrement que tu vas/iras mieux, que ce soit physiquement ou psychologiquement, tu as de belles personnes autour de toi & c’est bien ça le plus important 🙂

    Prends soin de toi & surtout, fais ce qu’il te plait ! On n’a qu’une seule vie & il faut la vivre, pas la subir …

    Je t’embrasse fort & te dis à tout bientôt j’espère ♡

    1 juin 2016
  • Museana
    REPLY

    Cet article est touchant est très vrai. C’est pour ça que j’ai commencé à vous suivre. Vous êtes vrais derrière vos photos et vos articles et vous essayez (en tout cas j’ai l’impression) de trouver le positif, le « beau » derrière chaque chose.
    Je trouve également parfois absurde la façons dont certaines personnes se dévoilent comme ça et la façon dont cela me touche parfois, me passionne.
    Peut-être a-t’on besoin de s’échapper chez les autres pour oublier nos problèmes comme on le fait en lisant un bon livre.

    Merci pour cet article très sincère
    et bon rétablissement surtout !

    1 juin 2016
  • Et bien … Je suis super émue … Tu sais, ce sentiment de pourquoi … Ces vies parfaites qui font trouver la notre bien fade, ces personnes toujours souriantes alors que nous, nous sommes fatiguées, toutes ces manipulations de l’image au final créées, par … nous … voulues par … sont quelque part aussi plaisantes dans un sens qu’effrayantes voire écoeurantes. J’entends par là qu’il faut réussir à se situer, à trouver comme dans « la vie » au final, sa petite place, rester fidèle à ce qu’on est, à ce qu’on aime … Internet et ses réseaux effectivement prend des proportions assez dingues, je trouve ça artistiquement chouette pour des personnes qui justement comme toi et Paul, avez beaucoup de talent, avez une entreprise, méritez d’êtres reconnus et en ce sens oui, internet peut aider. Mais il est vrai que ça peut aussi vite faire perdre la tête, même démolir quelqu’un tellement ça va vite et loin… Mon message n’a un peu ni queue ni tête, tout ça, tu le sais bien déjà, mais je ne pouvais pas rien écrire suite à ton article plus que courageux et sincère. Je terminerais en te disant que je fais partie de ces gens que tu ne connais pas mais qui ne te souhaite que le meilleur, et à la question « mais pourquoi? » je te répondrais tout simplement, parce que tu es une bouffée d’air justement dans ce milieu 🙂 Certes, des petites bouffées d’air, humaines, imparfaites, créatives et inspirantes, il en existe quelques autres bien entendu, mais je t’assure, que tu renvoies quelque chose de chouette Amélia. Quelque chose de sain, quelque chose de beau, quelque chose qui touche au coeur, quelque chose qui, même si on a pas ton talent, te parle, te donne envie d’évoluer, quelque chose qui à du sens justement ! Je t’embrasse bien fort, et surtout j’ai juste envie de te dire : Prends bien soin de toi :3 :3

    1 juin 2016
  • Amelia,

    Comme c’est étrange cette prise de conscience dans la même journée ou je me pose aussi des questions…
    Je vais te raconter un petit peu ma vie désolée d’avance..,
    Je suis une maman d’une belle princesse de bientot 8 ans… J’ai travaillé avant elle et j’ai décidé de l’élever , de la voir grandir, de la voir marcher, de l’entendre dire ses premiers mots …
    J’habite Rouen… La ville qui ne fait pas rêver, ma ville qui n’a aucune importance pour la plupart…
    Mais un jour j’ai eu envi de faire un blog car mes amis aimaient mes tables de noël, mes diy … ( bien sûr pas à votre niveau avec ton mari) mais je me suis dit que j’allais partager ce que je savais faire… Ce que peut être d’autre ne savent pas parce qu ils n’y pensent pas car c’est pas leur truc mais juste pour les aider à améliorer leur quotidien simplement…
    Je ne suis rien, j’ai vécu plein de choses pas drôles des maladies toute mon enfance pour tous les gens que j’aime, des pertes de ces personnes, et ma maman qui a fait un avc au mois de novembre…mais elle est encore avec moi par chance…
    Le sort s’acharne sur moi j avais l’impression … Mais je n’ai pas le choix de tenir debout… J’ai ma fille à qui je dis tout, mon mari aussi mais il faut tenir et j’ai continuer le blog aussi parce que ce blog je l’ai fait parce que je te suivais entre autre et même si on le sait très bien que tu ne vis pas dans un conte de fée la vie n’est pas un conte de fée mais ça dépend ce qu’on veut en faire…
    Pour moi avec ton mari, vous donnez de l’amour, de l’évasion, du mystère…
    Vous le faites merveilleusement bien mais même si je dois pas te donner de conseil mais je suis un peu plus vieille que toi… Penses un peu à vous… À toi… Donnes pour ton travail… Mais je crois que l’essentiel dans la vie est l’amour, j’en suis convaincu même si la plupart des gens veulent me détourner de cela avec des critiques… Mais le plus important est vous deux… Vous êtes un couple tellement unis vos messages d’amour l’un envers l’autre sont si touchants …
    Je suis désolée de ce long discours … Mais j’espère que ca t’aidera … Pour moi vous représentez l’amour tous les deux et si vous avez besoin et si tu as besoin pour des raisons médicales prends le temps… Prends le temps de vivre pour toi, pour lui… Pour votre avenir…prends le temps de voir ce que tu veux faire de ta vie apres… Tu es tellement jeune… Et je suis persuadée que tu prendras la bonne décision car tu es une belle personne et ne laisse personne dire le contraire!
    Pardonne moi de ce monologue mais j’espère que je t’ai réconforte ou aide ou… Je ne sais pas… Mais si tu as besoin je suis la… Parfois les personnes les plus lointaines de notre univers sont de bonnes oreilles..,
    Et surtout n’oublie pas … Carpe diem…

    1 juin 2016
  • Lucile
    REPLY

    Bonjour, j’ai lu ton article en entier et j’ai envie de te dire Merci.
    J’ai commencer à te suivre après les vlogs de Marie, oui j’ai 19 ans et je suis complètement accro à tout ce qui peut m’éloigner de ma vie réelle. Je m’éloigne ou je fui. Les deux.
    Au début je te suivais donc pour ça et y a quelque temps,comme toi, j’ai un peu arrêter de regarder toutes ses vidéos, réseaux sociaux ect… C’est dur pour une jeune comme moi qui avait pris l’habitude de vivre ma vie à travers d’autres gens. Et puis je me suis sentie mal. Psychologiquement mal. Je veux pas raconter ma vie mais en gros je me déteste et la seule personne que j’aime c’est celle qui partage la mienne. Mon copain ça fait 7 and que je le connais, 3 ans et demie qu’on est ensemble et il a été avec moi, et il l’est toujours à me dire qu’il maime, qu’il me trouve belle… Et moi je me fais du mal à vivre à travers des gens qui me montrent une vie parfaite que je suis loin d’avoir et qui m’ont fait oublier des vraies choses de la vie.
    Le pire? J’en ai conscience et j’ai du mal à décrocher. Ça fait deux and que je vis que comme ça, accrocher à mes fausses vies.
    En lisant ton article j’ai tilté.
    C’est vrai.
    Merci.
    Merci sincèrement parce que je vais me mettre un coup de pied au cul et avoir une réponse à tout ça. Men éloigner et ayant la chance de pouvoir m’exprimer créativement, artistique car je suis une étudiante en Beaux Arts, je vais y trouver une réponse intérieur et me dire que je peux arrêter ça parce quau final, ces vidéos, posts par lesquels je voyais le monde, et me critiquait sans cesse, m’ont détruit et m’ont fait hair mon corps zt ce que je suis.
    Je ne veux plus que le regard d’inconnu dans la rue ou d’internet me gêne. Je veux seulement vivre pour moi et pour les gens que j’aime.
    Merci vraiment pour tout Amelia.
    J’espère qu’un jour je pourrais te rencontrer,
    Désolé pour les fautes j’ai écris ça de manière spontanée et non réfléchis totalement ^^ »
    Lucile .

    1 juin 2016
  • Léa
    REPLY

    Ma jolie Amélia,
    Je ne sais pas par où commencer.
    Depuis septembre je vis seule pour mes études. Suivre tes posts sur Instagram, Snapchat ou ici me redonnent le sourire quand je suis triste d’être loin des gens que j’aime. Je me fais opérer dans un peu plus d’un mois et ça va te paraître bête mais quand je vois cet univers pastel j’oublie ma peur. Je suis loin d’imaginer ce que cela fait dêtre médiatisé bien sûr. Certains te suivent de près ou de loin. Tu représentes un soleil pour ces lecteurs.
    Quand dernièrement j’ai vu « wedding planner » dans ta bio instagram je me suis dit que ce serait quand même vachement cool que mon mariage soit organisé par tes soins. (Même si dans l’oreillette on me dit que c’est pas pour tout de suite)
    Merci pour ce post si sincère. Pour une personne qui se remet en question toutes les semaines ça fait du bien de voir des gens réfléchir
    J’espère que niveau santé ça va mieux!
    J’espère également qu’au mois de juillet dans mon lit pendant ma convalescence je pourrais te suivre.
    Des bisous pastels
    Léa

    1 juin 2016
  • Je suis très touchée par ton article, que j’ai lu entièrement(au contraire de la plupart des articles sur internet). Ta vision des réseaux sociaux et de la blogosphère est spéciale, mais tellement réelle ! J’avais, jusqu’à maintenant, délaissé ce côté-là d’internet en me disant que tout ce qu’on voit, les photos, les articles, les vidéos, tout est naturellement beau, les blogeuses, youtubeuses sont parfaites. Mais ton article m’a fait l’effet d’un rappel à l’ordre : tout n’est pas parfait, ce n’est qu’un effet.
    Donc merci beaucoup d’avoir partagé tes pensées et tes sentiments, c’est très touchant 🙂 Désormais, tes mots me reviendront à chaque lecture d’un article, vue d’une photo.

    Bon rétablissement,
    Pauline
    PS: désolée pour le pavé…

    1 juin 2016
  • Ma belle forte et douce,
    Je termine la lecture de ce texte scotchée à mon canapé et un peu hésitante.
    Comme je suis loin, je vais devoir composer avec les mots avec lesquels pourtant je ne suis pas très à l’aise.
    Je préfèrerai venir toquer à ta porte pour te serrer fort dans mes bras, la tout de suite sans avoir besoin de parler.
    Te blottir contre moi pour te transmettre toute ma tendresse. Elle a grandi petit au fur et à mesure que j’ai appris à te connaître, en grattant le vernis.

    Ma Amelia, tu vis comme une survivante. On le sait, tu l’es quelque part.
    Tu te débats, respire beaucoup d’oxygène et agite les bras pour ne pas te noyer.

    Mais n’oublie jamais que tu es forte.
    Et que le plus dur est passé.

    A la lecture de ce texte je suis rassurée.
    Tu apprends à te faire du bien, ce que tu ne faisais pas assez.

    Je t’embrasse fort en attendant de pouvoir te parler.

    1 juin 2016
  • Leila
    REPLY

    Coucou Amelia, j’espère que tu vas bien, j’ai lu ton article avec beaucoup d’étonnement et d’égarement j’ai été tout simplement bluffé. J’ai rarement l’habitude de lire à cause de mes études qui me prennent du temps mais tout à l’heure je suis tombée sur ta photo insta et la description était troublante je voulais comprendre… J’ai donc été sur ton blog qui est sublime au passage et j’ai lu ces phrases à une allure, j’ai rarement été aussi prise dans une lecture. Tous ce que tu dis sur la société actuelle est vraie, on est dans un tourbillon sans fin, on veut à tout prix tous savoir sur tout jusqu’à parfois la mort de certains . On cherche à être connus non pas pour ce que l’on est réellement mais pour ce que l’on montre. On se cache derrière un mensonge continue sur une vie qui n’est pas la notre. Un sourire le temps d’une photo, un câlin, des fausses amitiés. Qui sommes nous aux yeux de tous ce monde? On pense faire du bien mais on frustre certaines personnes très influençables. Avec toutes ces modes, qui sera la mieux foutu cette été, qui mange le plus de graines, qui fait le plus de shopping? J’ai remarqué cela avec insta. De simples appas qui veulent séduire au prix d’un like ou d’un vu. Je trouve ta démarche vraiment cool, de montrer ces faux semblants, c’est ahurissant. Entourons nous de personnes qui nous aiment, qui nous connaissent assez profondément. Comme on dit, les amies se comptent sur les doigts d’une main. Il sauront nous épauler dans les moments difficiles comme les moments Heureux. Merciiii encore pour ton texte, je ne commente jamais mais la je me sentais obligée.. <3

    1 juin 2016
  • Clemence
    REPLY

    Je suis chamboulée par cet article, car il fait profondément réfléchir et nous envoie la vérité en pleine face. On ne se questionne pas assez sur le sens de tout ca, de ces réseaux sociaux qui sont partout. Ça fait du bien, merci.
    Par ailleurs, n’arrête pas d’écrire, tu as un don…

    1 juin 2016
  • Je comprend mieux maintenant… J’espère juste que tu va mieux. Sache que nous on reste là…alors si un jour tu as besoin de prendre encore un peu de recul on attendra 🙂

    1 juin 2016
  • Chloé
    REPLY

    Merci pour ce bel article et cette prise de conscience.
    Tu me fais réaliser que les meilleurs moments passés sont ceux où j’ai laissé mon téléphone de côté.
    Je t’embrasse

    1 juin 2016
  • Emmy
    REPLY

    Coucou Amélia. C’est la première fois que je viens sur le blog et donc la première fois que j’y laisse un commentaire. Ton article est tellement vrai, tellement rempli de bon sens que je n’ai pas pu m’empêcher de laisser ce commentaire. Je comprends tout à fait le mal-être que tu as pu ressentir suite à l’incident sur Périscope, je n’ai moi-même pas tellement compris comment on pouvait en arriver là.
    Il y a quelques mois j’ai voulu ouvrir mon blog. Pour partager avant tout, écrire surtout. J’adore écrire et j’avais envie de partager mes « petites » expériences avec d’autres personnes que mon entourage. Mais je ne l’ai pas fait, tout simplement parce que je ne voulais pas tomber dans l’obligation de créer un compte Instagram lié à mon blog, je ne voulais pas que les gens puissent savoir ce que je fais, qui je suis réellement, etc… Ce côté « tout savoir d’une personne » me gêne. Et je m’en suis rendue compte en voulant ouvrir mon blog. Parce que, comme beaucoup de monde, je suis des blogueuses, des youtubeuses et j’adore tout savoir d’elles, d’eux. Mais c’est malsain. Très malsain. Sauf que, du haut de mes 22 ans, j’arrive à prendre du recul là-dessus et à me dire que ce sont des personnes comme moi. Mais je me mets aussi à la place de certaines filles de 12, 13 ans qui elles, sûrement, n’arrivent pas à faire la différence entre la vie réelle et la vie virtuelle de leurs idoles. Et ça fait peur, clairement. Je me demande bien jusqu’où tout ça ira.
    Je m’égare. Tout ça pour dire que je comprends et que je suis d’accord avec toi à 100%.
    J’espère que tu vas mieux, que tu arrives à reprendre le dessus en tout cas. Prend le temps qu’il te faut, il n’y a aucun mal à ça, aucune honte, rien du tout. Tu es un être humain comme tout le monde.
    Je te fais de gros bisous <3

    1 juin 2016
  • Ma douce Amélia,
    Ne doute jamais de ta plume, elle est vraie et poétique.
    Ces quelques lignes sont tellement fortes et méritent réflexion.
    Prends soin de toi, je ne suis pas très loin.
    Mille baisers <3

    1 juin 2016
  • Soe
    REPLY

    Hello Amelia,

    Ton article fait écho en moi, d’une force. et j’ai vraiment cru, dans la première partie de celui-ci, me retrouver face à une critique intelligente et sensée de cette téléréalité/réseaux sociaux qui s’installe avec force dans nos vies.
    Notre société individualiste fait depuis longtemps déjà l’éloge de l’individu particulier mis en avant dans les médias. L’individu que l’on sort de la masse, pour lui donner un visage, le « personnifier ». La presse à sensations nous donne à voir des « personnalités » et notre gout pour le voyeurisme, notre besoin de projection sur ces individus médiatisés, n’ont fait que s’intensifier avec l’arrivé de l’internet participatif. Cela donne envie à un tas de gens.

    Plus encore, puisque aujourd’hui nous avons chacun, notre chance d’accéder à la notoriété. Cette envie se transforme en « et pourquoi pas moi? ».
    Ta critique est juste, cette recherche de célébrité, théoriquement accessible à tous, en travaillant « son image », « ses gestes » est une réalité. Et l’influence que ces nouveaux modèles exercent sur les plus jeunes est un risque et encore une fois une réalité.

    Mais s’il te plait, ne met pas tout le monde dans le même paquet. Je ne critique pas ta réflexion en te disant ça, je la trouve intéressante et tellement appropriée que ça ne me viendrait pas à l’esprit. Mais je voudrais te faire positivé un peu à propos de tout ça 🙂

    Je ne te suis pas sur instagram et sur ton blog pour toi (en tout cas au départ). Je ne t’ai pas suivie par voyeurisme, ni par envie déplacée de voir ta vie. Moi je t’ai suivie pour ton travail, pour ses photos que j’adore, pour m’inspirer et ce n’est pas la même chose que l’influence ;). Je te suis parce que j’aime tout ce qui est beau, doux, chaleureux, les petits bonheurs et que j’aime remplir ma vie de notes colorées! Alors c’est vrai, à force on peut s’attacher virtuellement à ce (et ceux) que l’on « regarde »… Mais tout cet amour que tu reçois, ne le mérite tu pas? N’est-ce pas un amour pour l’imaginaire que tu créé dans ton travail / tes photos? N’est-ce pas simplement une autre façon de te dire « j’aime ce que tu fais »? Parce que les réseaux on cette force de donner une identité numérique à un travail, à une société et encore plus à des blogueurs!

    Et surtout, au de-la de la critique que tu fais et que je trouve extrêmement juste, je veux croire et je crois que ce n’est que la partie sombre des possibilités qu’offre internet!

    Je pense que ton blog, il existe non pas pour que tu sois connue mais bien reconnue dans ton travail et j’ose dire sans me trompée que tu as assez bien réussi 🙂 (vous avez réussi!). Ce que je veux dire, c’est la « célébrité », la « notoriété » chez toi, c’est un peu comme « un dommage collatéral » ah ah. Je sais pas si mon image est parlante.
    On sent dans la façon dont tu fais les choses que ce n’est pas la que ton intérêt se porte. Et je pense que la majorité de tes lectrices, abonnées le sentent et le savent. Nous, les consommateurs, ceux qui sont de l’autre coté du bazar, on le voit! On sait que tu nous montre ce qui te fait plaisir, les jolies choses de ton quotidien, de ton travail, de tes passions… Ce n’est pas pour autant un mensonge. Tu sélectionne l’informations comme n’importe qui.
    Bête exemple, quand tu ne connais pas en profondeur une personne et qu’elle te demande comme ça va, tu ne lui dit pas « non, parce que ci, parce que ça »; le premier réflexe que l’on a est de dire « oui et toi? ». Je pense que sur les réseaux c’est un peu pareil, il n’est pas nécessaire (ce qui est normal) d’expliquer les pourquoi du comment ce matin, cette semaine c’était pas la folie. Et ce n’est peut-être pas toujours la place pour le faire? Justement parce qu’on ne devrait pas avoir besoin de théâtraliser nos vies, non? (Je ne fais en aucun cas référence à ton article, qui pour moi est bien plus qu’un « je ne vais pas bien » évidement!)

    Je te dis tout ça parce que ton article m’a vraiment interpellé, je finalise des études de communications et le phénomène des blogs et des réseaux sociaux me donne beaucoup de matière à réflexion, ton article m’offre un nouveau point de vue et je te remercie de ce partage. Je ne sais pas comment mon commentaire va être interprété, mais ne vois la aucune critique à ton égard, aucun jugement. J’ai même essayé, en m’égarant un peu j’avoue, te dire que tu fais un beau travail sur ce blog et sur instagram, il n’y a pas de blogueuse ou de youtubeuse parfaite mais je suis persuadée que tu es loin d’être la moins douée, cet article le prouve et tes réflexions le prouve.

    Après ce pavé imbuvable que je viens d’écrire, il est temps de te laisser.
    Je t’embrasse (oui même si on ne se connait pas ah ah) et à très vite sur cette toile un peu magique et un peu diabolique qu’est internet!

    1 juin 2016
  • Marion
    REPLY

    Ma Chère Amélia,
    Je ne laisse jamais de commentaires mais ton texte m’a laissé sans voix.
    Tu dis avoir perdu le sens de ce blog, mais au contraire j’ai l’impression que tu viens juste de le trouver.
    Si tu prends autant de plaisir à écrire que j’en ai eu de te lire alors surtout ne t’arrête pas.

    Je pense, au contraire, que ces quelques mots sortis du coeur valent 1000 images retouchées.
    Les gens finiront par se lasser de tous ces clichés vides de sens et se recentreront sur l’authenticité.

    Reste toi même, avec tes forces et tes faiblesses, c’est ce qui fait de toi ce que tu es et c’est ce qui te permettra d’avancer.

    Merci en tout cas d’essayer d’être Vraie et félicitations à vous 2 les nymphéas pour les merveilleuses choses que vous accomplissez.

    Une fidèle lectrice.

    1 juin 2016
  • Coucou Amélia,
    Je suis terriblement touchée par ce post qui reflète je pense qui tu peux être; la dose d’humour en moins ( car oui je t’ai vraiment trouvée tordante )
    Merci mille fois de cette attention tellement gentille. ( Voilà 5mn que j’essaye d’écrire ce commentaire) . Je ne trouve pas les mots. Ce que j’aime chez Paul et toi, c’est cet engouement sans fin à toujours vouloir donner le meilleur de vous même. De croire que rien n’est impossible. Je dois avouer que même si je trouve tout cela très beau, je suis souvent plus admirative des prouesses techniques dont vous faites preuve. Je reconnais vos capacités artistiques. Je me souviens de l’époque de 100 abonnés, de la simplicité qui n’a a mon sens pas disparue. Mais qui malheureusement est souvent aliénée par certaines visions étroites. Les réseaux sociaux on s’y met parce que c’est cool, puis on se prend au jeu et on fini par ne faire que cela. Je me suis rendu compte que la première et dernière chose que je voyais avant de me réveiller/dormir était un écran bleu alors que l’amour de ma vie se trouver près de moi. Je suis ravie que dis-je fière d’avoir été un petit cailloux qui aide a gravir la montagne. Bref je suis toute émue. Donc je finirais par Merci.

    1 juin 2016
  • Clochette
    REPLY

    Bonsoir,

    Je te (vous?) suis principalement sur instagram depuis bientôt 1 an parce que « d’influenceur » en influencer, je suis tombée sur toi. Je l’avoue, je ne lis jamais réellement tes posts (je reviendrai sur ce point).
    C’est mon petit bouclier anti déprime. Parce que pendant un temps je me suis sentie super nulle à suivre tous ces comptes intagram/blogs « lifestyle » « diy » trop jolis et qui me renvoyaient à une vie médiocre. Sans saveur. Et puis comme toi, j’ai pris du recul. J’ai arrêté un temps les réseaux. Surtout les images.
    Et aujourd’hui, ça va mieux. Je mène la vie que je mène, je me marie cette année avec un garçon formidable. Mes proches ont hâte, j’ai hâte aussi. Finalement, ma vie est cool aussi!

    Et du coup, pour m’éviter des « rechutes », j’évite de trop lire les blogs et légendes instagram. Je prends juste ce qu’il faut afin de ne pas commencer à imaginer la vie de tel ou tel blogueur/intagrameur.
    Tout ça pour te dire que je me retrouve dans tes propos… J’ai l’impression que c’est la course à la plus belle photo, au meilleur post. Et finalement, on est tellement submergé par toute cette « pression » qu’on en oublie la vraie vie et les vraie activités (lire des livres par exemple).

    J’écris un peu de manière décousue et probablement avec des fautes et je m’en excuses.

    Mais en gros : je comprends que tu prennes du recul et je trouve ça super que tu viennes dire les choses ici. Tu mets le doigts sur des maux qui deviennent presque « communs » (je pense à Lisa et ses histoires de patron en PDF payants qui l’ont visiblement touchée. J’imagine donc la pression permanente à satisfaire les gens par l’image etc.). Vous devenez des machines à produire du rêve virtuel et faire en sorte que cela perdure. Quelle pression!

    Bref. Joliment écrit et puis bon courage!!! Et j’aime beaucoup la Nymphéas Factory. Ce serait dommage de tout stopper. En revanche lever le pied, c’est bon pour ta santé, ton moral et ta vraie vie 🙂

    Désolée si tout est confus dans mes propos, il est tard! haha Mais gros pouce en l’air!!! 🙂

    1 juin 2016
  • Mathilde
    REPLY

    Je fais partie de celles qui te suivent depuis peu.
    Effectivement, nous vivons dans une société de sur consommation. La vie réelle est mise de côté pour le paraître.
    Mais quand je lis un texte comme celui-ci. Je suis contente d’avoir la possibilité grâce à tous les réseaux de pouvoir avoir accès à tout ça. Je suis contente d’avoir pu découvrir ton blog ton univers et ce soir plus particulièrement ton écriture.
    J’aime justement ton style et ta sincérité dans les mots. Tu es juste dans tes paroles.
    Alors j’espère pouvoir lire encore des beaux textes sur ce blog et que tu vas continuer de nous faire voyager dans ton monde…

    1 juin 2016
  • JoyllaParis
    REPLY

    Je n’écris jamais, mais jamais mais ton article m’a tellement touchée. Les réseaux sociaux peuvent être effrayants à bien des égards mais j’avoue qu’ils sont aussi une part de rêve, permettent de sortir du quotidien.
    Tu écris « Quel besoin ont les gens de savoir tout ce que vit une personne qu’ils apprécient. J’ai eu beau pour étudier ce phénomène de près grâce / ou à cause de Marie, cela reste toujours pour moi un mystère […] Pas un mystère mais du scepticisme plutôt. »
    Pour tout te dire, je te suis depuis très peu de temps et ce grâce à Marie. Je me suis demandée mais qui est cette fille qui ne souhaite pas être trop exposée à la caméra mais qui semble aussi pleine de vie et qui aime les couleurs pastels, quand moi j’affectionne, le noir et blanc, et ai du mal à voir la vie en couleur…
    La réponse est que je suis à la recherche d’authenticité. Quand je te lis, je te vois, je vois tes images, je sais que tu es vraie, authentique pas surfaite et une personne que j’adorais rencontrer. Ces personnes se font rares, le monde est tellement superficiel à bien des égards. Ces images parfaites, ces vlogs me permettent de m’évader.
    J’ai passé près d’un an et demi à pleurer, à subir, à garder tellement de choses pour moi que j’ai fini par m’éteindre à petit peu. Et j’ai découvert Marie, ses vlogs, son univers et aujourd’hui le tien. Dès que ça ne va vraiment pas, je me raccroche à ça.
    Pour moi, tu n’as pas à être coupable, personne n’a de vie parfaite, mais certains savent la rendre plus belle, plus lumineuse et savent transmettre aux autres ces petits instants de bonheur à travers une photo, une vidéo, un article de blog, sans chercher à connu, juste pour le plaisir de partager. Tu fais partie de ces personnes et pour cela merci ! Merci de rendre mon quotidien plus lumineux, d’écrire avec autant de sincérité. Savoir que des personnes comme toi existent me permet de me coucher le cœur léger. Merci.
    Je te souhaite beaucoup de courage dans cette épreuve que tu traverses et prends le temps qu’il te faut pour retrouver force, confiance et un sens à toutes ces choses.

    PS: . J’ai pris tellement de plaisir à te lire, tu écris divinement bien, tes mots sont justes et forts de sens. Merci pour ce moment de lecture:)

    1 juin 2016
  • Coucou Amélia,

    Un mot: « Wahou », pas le « Wahou » quand tu fais un tour de montagnes russes mais le « Wahou » qui sort inopinément de ta bouche quand tu vois un magnifique gâteau. Pourquoi un gâteau, je n’en sais rien, l’émission du Meilleur Pâtissier sur M6 y est peut-être pour quelque chose… Dans ce cas présent, c’est en lisant ton article que la petite voix qui se trouve dans ma tête a laissé échapper un « Wahou » à cause de la beauté et de la substance de ta plume.
    Si j’ai bien compris, tu as récemment tout remis en question suite à des problèmes de santé et à un drame sur Périscope (je ne connais que de nom cette application).
    C’est drôle (façon de parler) ça m’est arrivée il y a peu de temps. Mais ce n’est pas mon blog que j’ai remis en question car c’est assez superflu pour moi, bien que j’y accorde parfois beaucoup de temps. En fait j’ai remis en question mes études, mon avenir et quelqu’un que j’apprécie beaucoup (pourtant il est parfait). Pourquoi? Parce que je pense bien trop quand je ne fais rien de mes dix doigts… Et cette remise en question est arrivée au mauvais moment (c’est jamais le bon moment), mais j’ai su relever le cap. Je me suis demandée pourquoi j’étudiais ça, pourquoi j’aimais ça… Avais-je vraiment envie de faire le métier pour lequel je me préparais? Un moment donné j’ai même eu envie de quitter la France, je voulais partir au Canada, mais en me renseignant j’ai vu que le latin et le grec (c’est ce que j’étudie) n’étaient pas très quémandés par les élèves. En fait je crois que je voulais surtout fuir, partir ailleurs…
    Et puis j’ai mis mes doutes de côté, du moins pour mon avenir professionnel. Je pense avoir fait le bon choix, j’aime la littérature. D’ailleurs j’ai lu les deux bouquins de Joël Dicker que tu as cités dans ton article. J’ai particulièrement adoré La Vérité sur l’affaire Harry Quebert qui est sûrement mon livre préféré, l’intrigue est magnifique.

    Je n’ai pas remis en question mon blog, car ce n’est pas mon métier comme pour toi et pour d’autres blogueuses. C’est comme si j’émettais des doutes sur le tennis après le travail. J’ai horreur du tennis, ça me fait mal au poignet alors je joue au badminton… Bon c’était juste un exemple pour illustrer mes propos.
    Mon blog c’est un loisir, il m’arrive de l’abandonner, notamment quand j’ai dû préparer mes examens.
    Il est vrai que parfois en voyant tous les trucs de maquillage que j’ai accumulés, je me demande à quoi ça rime? Pourquoi j’ai acheté ce rouge à lèvres? La couleur m’a plu mais au final je ne le porte quasiment pas. Suis-je devenue pour autant une hyper consommatrice? Je ne pense pas.
    Concernant mon exposition sur les réseaux sociaux, je pense que je suis assez modérée. Il m’arrive de partager certaines choses de ma vie privée, notamment sur instagram: une part de gâteau, des fiches de révisions, un joli paysage… Mais rien d’exceptionnel, ça ne changera pas la face du monde.

    Une remise en question n’est jamais drôle. Je comprends que pour toi ça a dû être violent ajouté à tes problèmes de santé, aux amis qui ne prennent pas de nouvelles… Il faut distinguer mériter la célèbre (quoique parfois, ça doit être rasoir) et souhaiter la célébrité (sûrement pour le côté sympa de la vie pailletée). Le passage sur Sycomorus est un très bon exemple, il me fait penser à toutes ces starlettes de télé réalité à la Kim Kardashian qui sont célèbres pour je ne sais quoi, mais c’est bien triste.
    Personnellement j’ai découvert ton univers grâce à Marie. Il est vrai que pas mal de blogueuses et de youtubeuses montrent une image lisse de leurs vies. Ces images sont assez simplistes, si la vie ressemblait à une vidéo Get Ready With Me ce serait génial, mais ce serait mentir de dire que je déteste ça. Certaines youtubeuses le disent, leurs vies ne ressemblent pas toujours à ce qu’elles partagent. Je ne me sens pas pour autant trahie. On a tous des soucis, sommes-nous pour autant tous des menteurs quand on ne dit pas qu’on ne va pas bien à la terre entière? Je n’ai pas envie de communiquer sur certaines choses, je n’ai pas envie qu’on me résume à certaines choses qui me font mal… Quand j’écris un article ou quand je publie une photo je ne vais pas parler de mes problèmes familiaux et pourtant je n’ai pas l’impression de trahir les gens qui me suivent. Là pour le coup ça deviendrait de la télé réalité, c’est pour ça que je ne suis pas fan de Snapchat, certaines personnes diffusent carrément toute leur vie là-dessus.

    Je ne sais pas si une blogueuse deviendra un jour aussi célèbre que Kim Kardashian, mais dans un sens elle serait bien plus légitime et ça ne ferait pas de mal à notre société, car une bonne blogueuse est toujours en réflexion et produit des choses intéressantes.
    Tu fais des choses magnifiques, la preuve avec cet article. Tu es accomplie dans la photo et dans l’écriture, un rêve pour beaucoup de personnes. Et je sais que tu es une personne très généreuse qui rayonne de gentillesse.
    J’espère que tu vas un peu mieux, la publication de cet article est sûrement un signe de ton bon rétablissement. Tout ce que je peux te dire c’est que tu sortiras grandie de cette crise, ce n’est pas vraiment la première que je côtoie, elles me font prendre conscience de certaines choses sur moi-même et sur la vie. J’espère qu’il y aura d’autres photos 😉 .

    Des bisous <3
    Marie

    2 juin 2016
  • Diane
    REPLY

    Mince alors! Quelle tristesse de découvrir tout ça ici, de savoir que tu étais si perdue et moi si loin… quelle finesse d’analyse aussi. Je suis impressionnée et scotché de la précision et véracité de ton jugement. Sur la médiatisation, réseaux sociaux, et notre propre aveuglement dans tout ce foutoir.
    Tu m’a vraiment émue, tout ce que tu as évoqué. Je suis désolée que tu sois si chamboulée. Je pense à toi

    2 juin 2016
  • Je vous ai rencontrés chez vous, lors d’une vente pré-noelienne et ce que j’ai le plus aimé, c’est votre complicité et cette volonté de faire les plus jolies choses possibles. Je me suis demandée où vous arriviez à puiser toute cette énergie, surtout toi, Amélia. Tu courais partout, on sentait cette envie de satisfaire tout le monde, de donner encore et encore, c’était touchant. Je vous ai revus sur le salon CSF, il était évident que tu jonglais entre cette sur-activité pro et une vie perso qui était émotionnellement lourde à porter. L’image du bon petit soldat m’est apparue, tristement. En regardant Paul, je me suis dit que tu étais bien entourée, c’était rassurant. Il y a tellement d’amour quand on vous regarde. Ce que tes mots m’inspirent aujourd’hui, c’est que tu as réussi à t’affranchir de ce qui t’a submergée et je suis ravie de voir une Amélia qui s’allège. Comme un reptile, tu es en train de changer de peau pour être en harmonie avec ce que tu es aujourd’hui. Pour moi, ce post est une très bonne nouvelle et les perspectives qui s’ouvrent devant toi encore plus belles. Prends ton temps, rien ne presse et savoure ce précieux moment

    2 juin 2016
  • Mathilde
    REPLY

    Ton article est très touchant.
    Tu écris si bien… C’est dingue!

    2 juin 2016
  • J’ai lu ce magnifique article hier soir avant d’aller au lit et je m’étais promis de revenir le commenter tant il m’a touché. Tout d’abord j’espère que tu va bien ( mieux ) et que les soucis de santé auxquels tu fais référence sont derrière toi… Dans tout les cas tu es bien entouré et ça pour se refaire une santé c’est encore le plus important.

    Prendre du recul fait souvent un bien fou, même si parfois c’est provoquer par quelque chose de  » négatif « . L’introspection elle est TOUJOURS positive. Visiblement ce brek ta fait du bien et c’est tout ce qui importe. Nous ici on sera toujours là, même s’il faut attendre, c’est ta vie, ton rythme.

    Les questions que tu te pose quand à l’influence des personnalités types blogueuse, je me les posés tres souvent en tant que blogueuse justement. A la fois j’envi certaines personnes pour toutes les expériences incroyables et enrichissantes qu’elles n’auraient jamais sans doute jamais vécu sans leur blog. Toute les personnes qu’elles sont amené à rencontrer… Je trouve ça magique <3 d'ailleurs j'ai été touché de te voir cité mes trois blogueuses préfèrees. Je trouve leur parcours tellement beau et elle ont su garder leur authenticité, comme toi d'ailleurs et ça cest encore ce qu'il y a de plus beau et de plus appréciable. Malheureusement il y a aussi tout cet étalage de bien matériel, parfois, souvent, ça me semble complètement déplacé ! Et que dire dû soucis auquel tu réfère, celui de ne montrer que le beau dans nos Instagram, de prétexter une vie " parfaite ". C'est un sujet délicat et là encore le recul est très important. Il faut SAVOIR qu'il y a des choix et dès sélections derrière tout cela. Parfois je culpabilise presque de ne pas avoir une vie " parfaite " d'avoir un passé " compliqué " et puis je finni par relativiser : il est indéniable que tout le monde a des hauts et des bas. Ne prenons pas Instagram pour un reflet de la réalité, c'est bien trop biaisé…

    J'espère que les choses sont plus limpides pour toi depuis cette remise en question, en tout cas c'est un plaisir que de te retrouver sur les réseaux, je t'envoie plein d'amour et de réconfort <3

    Annabelle, http://happiness-cocktail.com

    2 juin 2016
  • Merci pour ces belles paroles…. tu m’as touché car j’ai eu moi aussi un gros plein d’émotions, et je me suis coupée de mon telephone, d’amis nocifs, et aujourd’hui je fais ce qu’il me semble être bon pour moi….et je te souhaite d’être pleinement heureuse pour toi, et non pour les autres. Si tu as envie de partager une photo, partage la, si non profites des instants que tu passes entre amis/ famille. C’est ce que j’aurais appris avec toute cette société dans laquelle on vit. Ce n’est pas évident tous les jours mais parfois on y arrive! alors plein de courage à toi !

    2 juin 2016
  • Un article très bouleversant. Mais profond. Merci de l’avoir écrit, de l’avoir publié. Et de m’avoir permis, en passant par hasard, de le lire.

    2 juin 2016
  • Ma poupette,

    Merci pour ce beau texte qui vient du plus profond de ton coeur. Tu sais ce que je pense de tout ça et tu sais aussi que je suis là pour toi car même si ce que nous vivons au quotidien est magique en apparence derrière cette façade il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup trop de travail. Nous sommes unis et nous continuons à partager notre amour ❤️
    Je reviens vite vous donner mon amour et prendre un peu du votre aussi
    Des bisous

    2 juin 2016
  • suzanne
    REPLY

    Bonjour Amélia,

    Quel bel article ! j’espère que tu vas avancer sur ton chemin de quête de sens. Récemment j’ai vu le film « En quête de sens », il te parlera peut être , je l’ai trouvé magnifique.

    J’avais découvert votre blog grâce à la youtubeuse Marie. Ce fut une jolie découverte !
    Je comprends tellement bien tes interrogations et tant que spectatrice, lectrice je suis souvent mal à l’aise quand je lis des articles de blog où les rédactrices raconte des moments de leur vie où elle présente au passage des produits, des restaurants et des voyages : finalement ont elles le choix de leur divertissement ? ou nous présentent-elles uniquement ce qui rapportent, peut importe la manière dont a été conçu le produit, son impact sur notre santé et celle de ceux qui l’ont produit ainsi que sur l’environnement ? Ces blogs m’apparaissent donc trop clairement comme de vastes mises en scènes, prônant un mode de consommation qui ne me convient pas, qui plus ait.
    Et puis les vlogs me semblent souvent le reflet de notre situation: toujours géolocalisés par nos smartphones… vraiment il y a malaise !
    A nous de faire nos choix après avoir réfléchi à la société dans laquelle nous souhaitons vivre.
    Bonne chance pour la suite, j’espère que tu vas vite aller mieux. J’aime beaucoup l’univers que vous avez construit sur votre blog et votre compte instagram. C’est frai et joyeux. A moi de les quitter quand j’y passe plus de temps que de raison 😉
    au plaisir de lire tes prochains articles.

    2 juin 2016
  • Amélie
    REPLY

    Chère Amélia,

    Je voulais juste te dire COURAGE ! Pour l’épreuve difficile que tu traverses, j’espère sincèrement que ta santé va/ira mieux. Parce qu’au fond il n’y a que ça qui compte, ça et puis l’amour bien sûr. Mais ça tu l’as déjà. 🙂
    Je suis impressionnée par ta plume, tu écris tellement bien que cet article qui aurait pu sembler trop long, ne l’est pas du tout. Il est juste, il est complet et surtout il transpire la sincérité. Et ça c’est rare dans cette société que tu décris si bien, qui est dans le paraitre et le contrôle de l’image en permanence.
    Merci pour cet article et prends bien soin de toi.
    ps : j’avais également comme beaucoup de lecteurs, adoré La vérité sur l’affaire Harry Quebert, alors si pendant ta période de boulimie littéraire, (dans laquelle je me suis reconnue d’ailleurs^^), tu as découvert des petits bijoux, ça m’intéresse. 🙂
    Plein de bises

    2 juin 2016
  • Je pose juste un petit ♡ par ici. J’espère que tu prends soin de toi et que tu vas mieux. Je suis heureuse de t’avoir rencontrée fin avril et, sans te connaître, je pense déjà pouvoir percevoir chez toi beaucoup d’honnêteté et de bienveillance, qualités belles et rares dans ce monde de sur-consommation et de spectacle.
    Je t’embrasse,
    Sarah

    2 juin 2016
  • Comme quoi, tu n’as pas perdu ta plume! Fait ce que tu aimes et ce qui te semble bon, c’est le plus important <3

    3 juin 2016
  • Un bel article, oui, tu as une belle plume et tu ne devrais pas avoir peur d’écrire. Pour ma part, j’écris car cela m’est nécessaire, car cela me libère. La lecture m’a sauvée : d’une timidité maladive, anxieuse et angoissée (au point de vomir à chaque rentrée de classe, à chaque fois que je mettais le pieds au centre à errer) … lire m’a permis de me libérer de mes démons, de grandir et de m’ouvrir.
    Mais pour lire, il faut qu’il y ait des gens pour écrire. Logique, n’est-ce pas ! Alors j’ai décidé d’écrire aussi, sérieusement, et j’ai désormais publié deux romans en autoédition. La folie. Et pourtant ça me parait normal. Normal car j’écris avant tout pour moi. Car cela allait dans la continuité. Bien sûr je ne suis pas amplement satisfaite de mes romans. Je ne vois parfois que leurs défauts et parfois je me dis que oui, ça a du sens, c’est moi, c’est ma création et je ne devrais pas an avoir honte. J’ai mis du temps à me dire que oui, je pouvais prétendre à me dire écrivain même si je n’ai pas signé dans une grande maison d’édition. Même si je ne suis pas connue. Et alors ? Ce qui m’importe c’est d’être fière de ce que j’ai accompli et de lire la fierté, l’admiration dans les yeux de ceux qui comptent pour moi.
    C’est ça qui a du sens.
    Tout ça pour dire que si tu as envie d’écrire, fais-le. On ne peut jamais plaire à tout le monde. Mais si on parle avec son cœur (ce que tu fais) alors on touchera forcément ses lecteurs.
    Ecrire est intime et c’est aussi dévoiler une part, voilée, de son intimité aux autres.
    Mais on pense contrôler ce qu’on dévoile alors que ce n’est pas toujours le cas. Des choses trans-paressent.
    J’ai cherché à comprendre moi aussi pourquoi on était attiré par la vie des autres, par cette tendance au voyeurisme et d’autre part à l’exhibition. Je ne suis pas sure qu’il y ait une réponse adéquate. Selon moi, c’est une curiosité assez naturelle qui dévie facilement vers une obsession malsaine. On se demande ce que font les autres, si les autres font comme nous. Alors on regarde chez le voisin. La nouveauté c’est que là, toute la vie d’une personne, même la part la plus intime, nous est offerte. Derrière, il est facile de juger. C’est le risque pris. La perte de sens pour moi s’accompagne d’une perte de réalité, de lien social humain (et non pas informatique). C’est ce qui anime les meet-up ou les rencontres dans ce genre ; un besoin de présence, de concret, de retour à la réalité.
    En voyant la perfection de la vie des autres, on se projette, on oublie sa vie. Comme dans un roman, comme dans un film, on suit la vie d’un personnage auquel on s’attache. La différence c’est que ce n’est plus de la fiction. Et c’est ce qui rend toute cette fascination perverse.
    On vit à cent à l’heure, sans repos, toujours dans l’action, dans l’intensité. Il y a d’ailleurs un livre qui m’a l’air intéressant à ce sujet de Tristan Garcia.
    A trop vivre dans l’instant, dans le partage, on ne profite plus. On ne vit plus pour soi. D’où la perte de sens. Car si on ne vit pas pour soi, pourquoi vivre ? Ce n’est alors plus notre vie.
    Je pense qu’on s’implique trop, blogueurs, influenceurs, mais aussi les communautés, et qu’il faudrait savoir prendre du recul envers tout ça. Pour vivre. Pour soi. Pour profiter de la nature, de sa famille.
    Un ordi est la porte ouverte à toi, mais c’est une porte fictive. Autant franchir la vraie.

    Merci pour ta franchise, merci pour nous ouvrir l’esprit à la réflexion … car c’est bien ça qui nous manque. Pourquoi n’utilise-t-on toutes ces plateformes d’expression pour construire un beau monde ? Pour réfléchir ensemble sur ce qui a du véritable sens ?

    Prends soin de toi.
    Bisous

    3 juin 2016
  • Lara
    REPLY

    Chère Amélia,
    Tu m’as émue, et je t’écris les yeux larmoyants.
    Je fais partie de celles et ceux qui vous suivent depuis très longtemps Paul et toi. Tu sais grâce à quoi..?? A ce blog, à ce que vous postez sur les réseaux sociaux… Oui, c’est toujours magnifique, oui c’est toujours tiré à quatre épingles. Mais tu sais quoi? Ce n’est pas parce-que ça ne reflète pas qui vous êtes: bien au contraire, ça met en lumière votre professionnalisme, et vos réels compétences artistiques. Et comme l’a dit Marlène un peu plus haut, vous donnez toujours le meilleur de vous même, et ça, c’est beau à voir.
    Moi qui ai eu l’occasion de rencontrer Paul et de travailler avec lui, et ainsi de toucher du doigt votre univers su bucolique et coloré, j’ai pu constaté que votre entreprise, car c’est votre métier avant tout, est une jolie histoire, une histoire de deux personnes passionnées, créatives, inventives, joyeuses, ingénieuses (et tout plein de mot en -euses :)).
    Je peux cependant comprendre ton désarroi face à la place grandissante des réseaux sociaux dans nos vies, et le fait que nos personnalités en soient quelque peu aliénées. C’est peut-être effectivement une bonne chose pour toi de prendre du temps pour toi, de faire une pause, et de te retrouver. Mais tu sais quoi? Même si, à ma grande tristesse, je n’ai pas eu la joie de te rencontrer, n’oublie pas que d’autres personnes ici sont capable de voir à travers les lignes et le photos, et de deviner quelle belle personne tu es. Au fond, personne ne te connaîtra jamais vraiment, même pas toi, et ça n’est pas forcément une mauvaise chose: tu peux chercher qui tu es, sainement, et calmement, sans te mettre la pression. Tu ne mérites pas un tel poids..
    Si tu ne l’as pas encore lu, je te conseille vivement Les quatre accords toltèques, de Don Miguel Ruiz. C’est un livre qui m’a beaucoup aidé (et qui m’aide encore), et qui a transformé ma vision de la vie, mes rapports aux autres, mais surtout, mes rapports à moi-même. Je pense que tu peux y trouver un certain nombre de réponses à tes questionnements sur « Qui suis-je? Qu’est ce que je montre? Je trahis les gens… ».
    J’espère que ta santé va mieux, et que tu prends bien le temps de te reposer.
    Reviens nous vite, car ce que tu distille ici, c’est comme du bonheur, de la joie, et beaucoup de lumière, même si tu n’en as pas conscience, ou si tu penses que ce n’est pas vraiment « toi », ça égaille la vie de beaucoup de personnes, et personnellement, ça m’inspire beaucoup.
    Plein de bisous petite Nymphea <3

    3 juin 2016
  • Audrey M
    REPLY

    Un beau et long billet…je te le redis comme j’ai déjà pu avoir la chance de le faire sur Instagram et où en plus tu m’as répondu…tu es un véritable rayon de soleil et j’espère que ton petit « break » t’a fait du bien..et surtout que ta santé se porte mieux…a la fin de ton article, j’embrasse mon petit bout de 17 mois et j’espère le préserver très longtemps des réseaux sociaux…de gros bisous à vous 2 et surtout soyez heureux!

    3 juin 2016
  • Je ne dirais pas grand chose de plus que toi car je ressens ça souvent, très/trop souvent. Courage à toi et repose toi, tu as le droit de prendre du temps. C’est important.

    3 juin 2016
  • Un article qui ne me laisse pas indifférente de si bon matin. Un article écrit avec ton coeur, tes émotions et toute la véracité de tes propos qui est bonne à lire. MERCI Amélia d’avoir eu le courage de publier cet article et toutes tes émotions et ton honnêteté. Je ne t’ai pas encore rencontré mais le seul conseil que je te donnerai c’est de penser à toi. … Tu as l’air d’être bien entouré avec pleins de personnes qui t’aiment et c’est le plus important. Je te souhaite un bon rétablissement, pleins de jolies lectures (attention à ne pas trop remplir ton sac à main car aie aie le dos ha ha) et belle continuation ♡

    4 juin 2016
  • Merci pour ta plume … Merci de nous faire réfléchir.

    Prends soin de toi Amélia, tu es une belle personne c’est pour cela que tes créations sont belles.

    6 juin 2016
  • Chère Amélia,
    C’est la seconde fois que j’écris mon commentaire. Un seul clique sur mon téléphone et j’ai perdu mon texte.
    Je tenais à saluer la justesse de ta plume et là sensibilité de tes mots. J’espère que tu vas bien ou mieux. Je me pose souvent des questions existentielles, peur de trop ou pas assez, de maintenant ou de jamais, peur de mal faire… Alors quels que soient t’es maux, n’hésites pas à poser t’es mots. Ta plume est une arme tout comme ta photographie le fût un jour. Ne renie pas tes principes encore moins tes valeurs, tu es qui tu es. Si tu veux changer, que tu en as besoin, ne change pas ta nature profonde (j’ai moi même voulu changer pour les autres au final ma nature l’a emporter). Ton article a touché quelque chose en moi. Tes photos me font sourire ou me donnent du baume au coeur, quand ça va mal ou moins bien ça fait du bien. J’espère pouvoir lire tes mots de nouveau.
    PS : ton travail me fait rêver
    Bonne continuation

    6 juin 2016
  • Jeanne
    REPLY

    C’est tellement beau et tellement vrai…
    Plein de qualités dont l’honnêteté… Je n’ai qu’une seule chose à te dire :
    MERCI ❤
    Prends soin de toi,
    Jeanne

    8 juin 2016
  • Coucou Amelia !
    On a lu ton texte il est super beau !Ca respire l’espoir, la vérité… Sublime !
    Bisous,
    Lili et Loulou.

    9 juin 2016
  • Justine
    REPLY

    Cette article est très touchant. J avais la larme au yeux quand je l ai lu. Je suis d’accord avec toi. Continue à écrire, tu le fais super bien! J’espère que sa va mieu ou que sa iras mieu

    12 juin 2016
  • Laura
    REPLY

    Coucou Amélia,
    Ton post m’a chamboulée. Par le fait que tu exprimes ce qui se passe pour nous tous face aux réseaux et à ses risques cachés. Je suis adolescente et je suis happée par eux sans que je m’en rende compte en fait, c’est idiot de se dévouer tant à ça, de montrer sa petite vie sous les plus beaux traits.
    Ton post au final m’a fait du bien et m’a ouvert les yeux. Je n’avais pas remarquée ton départ de IG puisque simplement je me suis dit que tu reviendrais, comme nous tous au final, on y revient bien ?
    En tout cas, sache que depuis que je suis sur ce réseau je t’ai découverte et tes posts sont différents de par la longueur, c’est vraiment appréciable ! J’adore ce petit coin coloré que je retrouve sur IG
    J’espère que tu fais ce qu’il te plaît maintenant et que tu te sens biiiien !!
    Affectueusement
    Laura

    14 juin 2016
  • Alex
    REPLY

    Bonjour Amélia, je tenais à vous remercier pour votre article poignant et touchant. Depuis un certain temps j’ai repensé ma manière de « suivre » les gens sur les réseaux sociaux et notamment les bloggueurs/youtubeurs.
    On attends de vous tellement de choses de vous que ça devient malsain, on devient irrité si on n’obtient pas les informations que l’on veut et on s’imagine tout plein de choses et au final on oublie de vivre notre propre vie. Pour avoir travaillé avec des influenceurs, j’ai été déçue et « dégoutée » à quel point certains ne manquent pas de scrupule pour parvenir à leurs fins. J’ai même délaissé vos réseaux sociaux et blog mais c’était avant de vous rencontrer et Paul au vide dressing d’hier. Vous avez été tellement gentils que je me suis sentie coupable de vous avoir jugée, d’avoir pensé que vous aviez délaissé votre amitié avec Daphné (par manque de photos ensemble) au profit de personnes « plus célèbres ».
    Votre article est d’une intelligence et intégrité rare et m’a beaucoup émue.
    On dit qu’il faut s’entourer de personnes qui nous tirent vers le haut et qui nous rendent heureux. Je pense que cela s’applique également aux réseaux sociaux. Je redeviens une nenuflow plus que jamais.
    Avec toutes les atrocités ce qui se passe dans le monde, je pense comme vous qu’il faut trouver un sens dans ce que l’on fait. Merci pour ce que vous faites. Je vous souhaite le meilleur.

    15 juin 2016
  • Je commente à mon tour parce que je trouve ton article vraiment touchant, et je te remercie de ta sincérité, elle nous amène aussi à nous regarder nous-même.
    Je te suis depuis plusieurs années maintenant, je ne sais même pas comment je suis tombée sur ton compte instagram… j’ai 42 ans et je n’ai pas la télé alors j’avoue que je suis passée à côté de ta médiatisation!
    Il y a 10 jours, j’ai cassé mon smartphone. En attendant de m’en racheter 1, j’ai récupéré un vieux smartphone, lent et beaucoup moins pratique pour utiliser les réseaux sociaux, et moi aussi j’ai pris du recul.
    Pour moi, instagram est ma « happyness therapy »! Je vais y chercher de la beauté, mais pas que. Régulièrement, je me désabonne de certains comptes, même des très jolis. Je n’ai jamais envisagé de me désabonner du tien! Et pourtant, pour tout t’avouer, ton univers visuel n’est même pas mon préféré mais j’aime beaucoup beaucoup ton compte, car il y a autre chose: ta personnalité, tes doutes (que tu partages souvent, surtout sur ton image), ton envie de bien faire, ta fragilité… mais c’est vrai que souvent je me suis dit: « mais cette fille est dingue, elle doit avoir des journées de malade, elle travaille trop! » (et pourtant moi aussi je suis à mon compte dans un tout autre domaine et je sais ce que c’est que les deadlines et les boulots à terminer!).
    J’ai coutume de dire que dans la vie il peut y avoir des expériences désagréables, mais qu’il n’y a pas de mauvaise expérience: il y a des choses à apprendre de tout… Je suis heureuse de lire combien cette épreuve te fait grandir, et si je peux me permettre de l’analyse de supermarché j’imagine que ton corps t’a obligé à prendre le repos que tu ne t’autorisais pas toi-même.
    Alors prends bien soin de toi, c’est vraiment essentiel! Le reste suivra.

    15 juin 2016

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